Impacts sur les productions agricoles et horticoles
Une première inquiétude des gestionnaires est liée à son statut de ravageur des cultures connus tant dans son aire d’origine que dans des pays où elle s’est très bien implantée (Israël, Afrique du Sud). En Ile-de-France, des dégâts sont surtout notables sur les fruitiers des jardins privés (cerisiers, pruniers, pommiers...) et sur les vergers d’un lycée agricole. Pour l’instant il n’y a pas de plainte de la part de producteur de fruits. L’autre impact plus visible est l’ébourgeonnage des arbres (marronniers, cèdres, ifs notamment), ce qui se traduit par de grands arbres, isolés ou en alignement, complètement dépourvus de feuille sur tout le haut de leur canopée. Plusieurs observations en Hauts-de-Seine et Yvelines.
D’autres références sur les impacts agricoles
La perruche à collier est décrite comme un ravageur de l’agriculture indienne depuis longtemps et des impacts sur les fruitiers sont notés dans la plupart des sites d’introduction. Au Pays-Bas, des dégâts réguliers sont rapportés sur les vergers. Egalement, un rapport sur les impacts agricoles en Angleterre (2009) mentionne l’éloignement des perruches des villes et leurs impacts nouveaux sur l’agriculture : sur les vergers, les vignobles et le maraichage. Le rapport souligne l’interaction attendue avec les cultures de maïs et de tournesol. En Israël, l’espèce est devenue une peste majeure sur les champs de tournesol et près de 70% de la récolte est perdue dans certaines zones.
C’est l’impact majeur attendu, et, au même titre que les impacts agricoles d’autres espèces locales grégaires (en France étourneaux notamment), il convient de prendre en compte cet argument économique et social.